Ah les cons!

Rhaaaaa ! Oui, je pousse un cri. BB c’était les bébés phoques, Yan Arthus Bertrand c’est la planète. Moi, c’est les cons.

Rhaaaaaa !

Si les cons volaient, il ferait nuit. Et ici, c’est déjà l’éclipse. On est plongés dans une pénombre inquiétante, cernés par les cons. Vous voudrez bien m’excuser de la vulgarité du terme, mais ce peu de lettres, sa compacité naturelle à la prononciation en fait le meilleur vecteur.

Mais comment a t’on fait pour ne pas les voir décoller ? Ils ont décidé de former une escadrille chargée à mort de missiles à têtes chercheuses. Et les cibles, c’est nous. Alors, je vous rassure, on n’en meurt pas. Mais ça me fatigue…

Bon, on méprise, on ignore, parfois on en rit. Mais ça me, fa-tigue.

Et cette détermination…Admirable. On devrait prendre des notes « Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait ». Ah, on devrait prendre des notes ! Ah, si l’on mettait la moitié de l’opiniâtreté, de l’acharnement, de l’enthousiasme qu’ils mettent à nous pourrir la vie avec leurs idées à la con, ne serait-ce que pour les ignorer, tout ne serait que luxe, calme et volupté. Peut-être friserait-on l’ennui, mais l’ennui est source de créativité. Il ne reste qu’à souhaiter que cette dernière soit entièrement dévolue à la tolérance et la cohérence. Sinon…

Mais moins que leur connerie, les cons me fatiguent : du voisin au nabot de l’Élysée qui concentre tous les pouvoirs, en ce domaine là aussi. Leur connerie s’explique : méconnaissance, simple idée qui n’est pas la notre, bêtise congénitale, elle est l’expression d’une différence, respectons là. Mais le con, celui qui crispe, lui n’a pas d’excuse. De quel droit vient-il polluer mon environnement. Comment appelle t’on cela déjà ? Ah oui ! Mon espace vital. Je constate qu’il se réduit. Mon intimité est bafouée, piétinée, ils occupent mes pensées, même quand ils ne sont pas là. Ah les cons ! Même l’espace physique qui me préserve de la connerie de mes contemporains ne suffit pas à me protéger de leurs intentions.

Bon ça suffit comme ça, rien que d’en parler, je les sens plus proches. Rrrhhaaaaaa !

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